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Puériculture

[Dossier] Sauvez la planète : Changez de couches !

bébé

 

 

En matière d’écologie, il faut toujours avoir conscience de trois principes fondamentaux avant même de commencer tout débat :

 

Maintenant que tout le monde est d’accord, nous pouvons avancer.

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un problème qui vous a forcément concerné à un moment donné, et vous concernera encore… les couches jetables.

Vous vous demandez, c’est quoi le problème avec les couches jetables ? Eh bien justement, elles sont jetables.

Lorsque l’on devient parent, on ne pense plus qu’à une seule chose, le bien-être de son enfant. Or, il est mondialement admis que courir nu avec du cacanounet et du pipi qui coule le long des jambes de votre enfant, aussi mignon soit-il par ailleurs, est assez mal accepté. Pour éviter ce genre de désagréments, l’humanité a depuis toujours inventé des systèmes de récupération  des déjections des bébés jusqu’à ce qu’ils soient en âge de dire « papaaaaa pipiiiiii ».

Inventées en 1961 par Procter et Gamble (déjà eux), les couches jetables ont considérablement changé la vie des mères au foyer qui passaient le plus clair de leur temps (pas libre) à nettoyer les langes sales de leurs adorables chérubins. Cette invention, qui n’a l’air de rien, fut une avancée majeure dans lute de la Femme contre son asservissement aux tâches ménagères.  Et ça, c’est un sacré bon point pour la couche jetable !

Mais, hélas, le bilan environnemental de la couche jetable est assez mauvais. Pensez donc, entre sa naissance et le moment où il sera propre, votre bébé souillera entre 5000 et 6000 couches, qui finiront toutes à la poubelle. Pour

Il faut 87kg de pétrole brut pour fabriquer toutes les couches jetables qu’utilisera votre bébé entre sa naissance et le moment où il sera propre.

créer l’ensemble de ces couches, il faudra environ 4,5 arbres pour la cellulose, et autour de 87 kg de pétrole brut pour créer le plastique qu’elles contiennent. L’agent absorbant de la couche jetable est également un produit chimique, le polyacrylate de sodium, qui peut tout de même stocker 100 fois son volume de liquide… impressionnant ! Mais, comble de l’ironie, il est tellement efficace que les parents laissent les couches sales en place plus longtemps ce qui irrite les fesses du bébé.

Toute cette matière première et ces avancées technologiques pour une durée de vie du produit qui dépasse rarement les trois ou quatre heures.

 

 

 

Il faut 4,5 arbres pour créer la cellule des 2500 couches de votre enfant. Note : Aucun zozio n’a été maltraité pour cette illustration.

Et, plus embêtant encore, une fois la couche jetée, elle mettra plusieurs siècles à se dégrader totalement (entre 300 et 500 ans selon les estimations). Par conséquent, les décharges regorgent de couches qui s’accumulent pour les siècles à venir… Autant le dire, c’est pas jo-jo.

Pour vous donner une idée du volume d’encombrement créer par les couches, dites-vous qu’une couche sale fait environ 5 cm d’épaisseur. Si on empilait toutes les couches d’un seul enfant les unes sur les autres, on obtiendrait une tour de 270 mètres de haut… soit 80% de la hauteur de la tour Eiffel !

Les couches jetables représenteraient entre 40 et 50 % du volume des ordures ménagères d’un foyer.

 

Les couches jetables représentent 40% des ordures ménagères d’un foyer.

 

 

 

 

 

Alors que faire ma bonne Lucette ?

Il existe aujourd’hui un mouvement, que dis-je, une véritable secte de parents au regard flamboyant qui ne jure que par les couches lavables.

Je parle de secte parce que les parents qui utilisent ce système sont intimement convaincus qu’il va permettre de changer le monde, que les oiseaux vont courir dans les champs et que les papillons vont gazouiller dans les arbres*. Bref, que la Terre sera enfin débarrassée de son problème de couches qui puent et qui polluent.

*Ceci est une caricature.

Qu’est-ce qu’une couche lavable ?

Il s’agit de la version moderne du lange. Plutôt que d’utiliser une couche en papier/plastique, la couche lavable est une culotte en tissu dont on entoure le séant du dieu bébé. Entre l’orifice de production des déchets (le trou-trou), et la couche il y un insert en papier ou en tissu, c’est-à-dire un genre de lingette qui va absorber les matières sales. Lorsque bébé a livré le gros œuvre, on jette l’insert dans les toilettes (ou on le lave), on en place un nouveau dans la couche et c’est reparti mon kiki !

Inévitablement, la partie en tissue finira par être sale, et plutôt que de la jeter, il faudra la laver. D’ailleurs, d’où le terme de couche lavable… Je précise, juste au cas où vous n’auriez pas encore fait le rapprochement. Sait-on jamais.

Mais, justement, le problème des couches lavables c’est qu’il faut les laver ! Pendant des années, le principal argument des afficionados du lavable est que c’est un produit plus écologique (terme flou) que la couche jetable parce qu’il nécessite moins de ressources à sa création, qu’on ne les jette pas et que le coton c’est vachement biodégradable.

Tout ça est rigoureusement exact. Sauf que oui… mais non.

Une étude conduite en 2005, puis mise à jour et confirmée en 2008, réalisée par l’agence de l’environnement du Royaume-Uni, a prouvé qu’il n’y a strictement aucun bénéfice environnemental à utiliser des couches lavables par rapport aux couches jetables traditionnelles. (source : http://couche-bebe.org/environnement/couches-bebes-je-jette-ou-je-lave/)

Scandal ? Un peu mon n’veu ! Le problème, c’est que le lavage de ces couches est si fréquent, qu’il nécessite une telle quantité d’eau, d’énergie, de détergent, voire de séchage en machine, qu’au final le bilan carbone est tout aussi mauvais.

Mais, hélas, ce n’est pas tout. Comme le dit parfaitement bien Karmai dans son article pertinent, le temps c’est de l’argent, or laver des couches prend du temps… et donc coûte de l’argent. Si vous êtes femme (ou homme) au foyer, pas de souci vous n’avez que ça à faire non (humour) ? Mais si vous avez un travail, alors il se pourrait bien que laver ces couches vous fasse perdre du temps précieux et donc de l’argent par la même occasion ! C’est ce qu’on appelle le coût d’opportunité, et pour bien comprendre le principe, je vous invite à lire l’article en question.

En clair, la couche lavable c’est pas la solution miracle, même s’il faut reconnaître que dans certaines situations (mère au foyer), l’économie budgétaire est conséquente. Il faut compter autour de 500 euros en tout pour les couches lavables (couches + inserts + produits de lavage + eau + électricité), alors que les couches jetables font grimper la facture à 2500 euros !

Enfin, pour être tout à fait complet, il faut reconnaître que le système des couches lavables devient une réelle alternative moins polluante lorsque vous utilisez un système de ramassage et de lavage des couches collectif. Ce système encore très peu développé en France, permet de mutualiser les ressources nécessaires pour le lavage et vous libère de cette corvée. Mais ce service est loin d’être gratuit, il faudra vous acquitter de la modique somme de 50 à 80 euros par mois selon les formules.

Couches biodégradables : la solution du moins pire !

Couches lavables et couches jetables, c’est un peu le même combat. On déplace simplement le curseur pollution d’un endroit à un autre.

Les couches biodégradables, elles, sont peut-être la solution la moins pire.

Une couche biodégradable, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’une couche jetable composée en plus ou moins grande partie de matière renouvelable dont le temps de décomposition est très rapide (en comparaison avec les couches jetables classiques). Certaines couches sont même compostables, c’est vous dire !

Mais attention, l’ensemble des couches du marché ne sont que partiellement biodégradables ! En général, la part de recyclable dans la couche tourne entre 40 et 60 % selon les modèles. Il n’existe qu’une seule marque, à ma connaissance, qui produise une couche recyclable à 90 % c’est « Douce Confort », et elle n’est disponible que sur internet… ce qui n’est pas génial niveau CO2.

La méthode de fabrication d’une couche biodégradable utilise moins de produits chimiques, nécessite moins d’énergie fossile (mais en nécessite malgré tout), et utilise beaucoup moins de produits chimiques pour la zone absorbante ce qui permet d’éviter les irritations des petites fesses potelées de votre bébé.

Les couches biodégradables sont méconnues pour plusieurs raisons, d’abord elles ne sont pas toujours dans les rayonnages. D’après mon expérience personnelle, j’en ai trouvé chez Leclerc, Carrefour ou encore Monoprix.
Mais surtout, elles souffrent d’un problème d’image puisque généralement ce qui est meilleur pour l’environnement est moins bon pour votre portefeuille. Or, il se trouve qu’avec ce produit ça n’est pas le cas !

Une couche biodégradable coûte le même prix qu’une couche jetable classique ! Mieux encore, la marque de couches bio de chez Leclerc à un prix unitaire moins élevé que les Pampers ! L’argument budgétaire n’entre donc pas en ligne de compte.

Dernier frein des parents, l’impression que ces couches sont moins efficaces. J’en utilise depuis plusieurs mois maintenant et j’ai testé 4 ou 5 marques différentes. Bilan : quasiment aucune fuite ! La capacité d’absorption de la couche bio est identique à celui de la couche classique. Il y a toujours quelques accidents, mais rien d’inhabituel .

À mon sens, la couche biodégradable est donc la meilleure solution (bien qu’imparfaite) disponible à ce jour pour commencer à résoudre le problème environnemental de la couche-culotte.

La solution parfaite n’existe pas, mais les solutions moins pires, oui.

Sauvez la planète, utilisez des couches biodégradables !
Ou alors, n’utilisez pas de couches du tout… Mais ça, c’est un autre débat.

Et vous, vous utilisez quoi comme couches ?

@papaestungeek

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[Top] Top 10 des bons conseils de parents

finger family

Incroyable ! L’information vient de tomber : on ne naît pas parent (si, si c’est vrai !). Mais plus fou encore, on ne devient pas non plus parent de manière instantanée au moment où sa descendance vient au monde. Ah bon ? Bah… Non.

C’est comme le vélo ou le skateboard, ça s’apprend. On commet des erreurs au départ, et progressivement on s’améliore.

Et chaque fois que l’on se retrouve entre parents, on s’échange des conseils, des tuyaux. On se donne des trucs, quoi ! Ce qui marche chez les uns pourrait bien marcher chez les autres, pourquoi pas ?

Dans le lot, il y a toujours des bonnes et des mauvaises idées… il faut savoir trier ! Voici le top 10 des bons conseils vraiment utiles que tout parent encore avec des roulettes devrait connaître avant de se lancer comme des grands !

 

10 – Être Patient

Alors ça, c’est carrément la base ! Si t’es pas patient, t’es pas parent ! Bon, c’est peut-être un brin réducteur, mais c’est vrai. Les enfants, ça passe leur temps à faire des trucs dont les conséquences induisent une action directe de la part des responsables en charge, c’est-à-dire vous, chers parents. Ranger, nettoyer, essuyer, changer, laver, crier, expliquer (pour la 100e fois la même chose), habiller, classer, trier, jeter, encore ranger, consoler, câliner, soigner, donner à manger, laver le sol, moucher, changer des couches pleines de délicates attentions à l’odeur délicieusement infecte… Bref, la liste des choses à faire lorsqu’on devient parent s’allonge considérablement ! Si vous n’êtes pas patient, ne serait-ce qu’un minimum, vous allez péter les plombs. Aussi, si vous doutez de vous, c’est qu’il est peut-être temps de lire ce livre qu’on vous a offert à Noël, il y a quelques années, vous savez « La patience pour les nuls ». Oui, ça peut aider !

9 – Parler normalement à son enfant

Voilà une erreur que tout le monde commet : parler à son enfant à base d’onomatopées  de bruits étranges, de phrases syntaxiquement honteuses et autres raccourcis intellectuels dégradants. On regarde son petit bébé plein d’amour et on lui dit « alors qui c’est le bébé gouzi gouzi rameuh rameuh ! Oh, caca prout ? Gros caca snif snif qui pue beurk ? »

Donc oui voilà ça c’est vraiment ne pas donner de bonnes bases à votre enfant pour l’apprentissage du langage. L’être humain, et pas simplement l’enfant, apprend (quasiment) tout ce qu’il sait par mimétisme. On regarde faire les autres, et on fait pareil jusqu’à ce que l’on ait compris comment ça marche. Partant de là, c’est assez simple de comprendre que si vous voulez que votre enfant apprenne rapidement à parler correctement, il est beaucoup plus efficace (et nettement moins abrutissant) de lui parler normalement. Sujet, verbe, complément !

Ça ne veut pas dire que vous devez parler comme un aristocrate avec un ustensile ménager logé dans le fondement ! Bien au contraire, parlez lui normalement quoi ! Racontez-lui votre journée, demandez lui comment ça s’est passé avec la nounou, posez lui des questions sur son état de santé, sa fatigue, ses envies. Vous n’aurez pas de réponse tout de suite, mais au moins vous lui donner des bases d’apprentissage de qualité !

 

8 – Considérer son enfant comme un être normal

Oui, alors ça c’est un peu la suite du point précédent. Parler normalement à son enfant, ça veut dire accepter que ce petit être trop choupinounou est avant tout un humain avec ses points forts et ses points faibles. Soyez tolérant, et acceptez qu’il puisse avoir ses humeurs et ses moments de folie.

Voilà, c’est tout. C’est un petit conseil, mais d’une grande valeur.

 

7 – Être solidaire avec son co-parent

Vivre seul, c’est assez simple. On ne se pose pas trop de questions, et si on n’a pas envie de parler, de ranger la cuisine, ou de regarder une émission sans intérêt, eh bien on ne le fait pas. Simple, je vous dis !

Vivre à deux, c’est mieux. C’est plus difficile, mais c’est bien plus agréable. On échange, on partage, on communique et ça offre à certains membres du couple la possibilité de se réchauffer les pieds sous la couette (moyennant quoi l’autre partie du couple accepte gentiment de souffrir en silence).

Vivre à trois, c’est génial… mais c’est carrément de la haute voltige. Surtout la première année ! Entre la fatigue, la routine, les pleurs, le stress du nouveau parent, le manque de sommeil et l’absence de communication, la tension entre les deux parents peut se faire vive. Surtout si l’un des deux se sent clairement défavorisé. Et c’est là où je veux en venir, la solidarité avec l’autre est plus que jamais nécessaire à la naissance du premier enfant ! Définissez vos rôles, répartissez-vous les tâches de manière juste et équitable. Chacun doit faire preuve de bonne volonté et de courage pour que même dans les épreuves difficiles, au moins, le soutien que vous vous apporterez soit indéfectible.

 

6 – Savoir dire NON !

Ça, c’est Super Nanny (paix à son âme) qui nous l’a appris. Dire NON ! (avec le doigt) c’est important. Vous devez être ferme, et dire NON ! est la meilleure manière d’y arriver.

Dites NON ! lorsque votre enfant s’apprête à faire une bêtise.

Dites NON ! lorsqu’il ne respecte pas les règles.

Dites NON ! quand c’est nécessaire de dire NON !

Encore que passer de la théorie à la pratique sur ce point précis demande de s’affranchir d’une peur classique, celle du nouveau parent qui se dit que s’il dit trop NON ! il ne sera plus aimé. Heureusement pour vous, un enfant ne se pose pas ce genre de questions. Vous êtes son parent et c’est votre rôle de lui dire quand il ne doit pas faire certaines choses. Ensuite, expliquez lui ce qui ne va pas et pourquoi vous avez dit NON ! Ne soyez pas avare en explications, il aura besoin de comprendre pour ne pas recommencer. Croyez au pouvoir du NON ! C’est vu ?

5 – Édicter des règles… et s’y tenir !

Quoi de pire, dans la vie, que de ne pas comprendre les règles du jeu ? (bon ok, il y a sûrement pire…) Un jour c’est rouge, l’autre c’est blanc. Bref, quand on ne sait pas sur quel pied danser, on est perdu !
Si c’est valable pour les adultes, ça l’est encore plus pour les enfants…

Aussi, si vous avez édicté des règles à la maison (ne pas ouvrir tel tiroir, ne pas mettre les clés dans la bouche, ne pas mettre le pot de Nutella dans la Playstation etc.), soyez ferme et tenez-vous y ! Votre enfant, même s’il est trop choukikinounou essaiera de vous tester pour voir si l’interdiction d’hier a encore valeur légale ce jour et si, à tout hasard, le moratoire injuste et cruel ne serait pas levé. À vous d’expliquer que cette décision unilatérale bien peu démocratique est pour son bien, que c’est comme ça et puis c’est tout.

4 – Chanter des chansons et jouer avec son enfant

Un petit conseil rapide. Il paraît que les parents d’aujourd’hui ne chantent plus de chansons à leurs enfants. Si c’est vrai, c’est bien dommage parce que d’abord chanter c’est sympa ! Et puis ensuite, voir ma fille qui me redemande de chanter pour la 15e fois « Ainsi font font font », ou « Meunier tu dors » pour pouvoir faire la chorégraphie avec ses petites mains, moi je trouve que c’est la meilleure des motivations ! Alors achetez un CD de comptines et apprenez-les par cœur (les connaître approximativement et finir en yahourt sauvage ça marche aussi) et faites chauffer vos cordes vocales !

Tant qu’on y est, un deuxième petit conseil. Prenez le temps, chaque jour, de jouer avec votre enfant. Jouer ça ne veut pas dire sortir le monopoli, c’est juste faire des guili-guili  lui courir après, jouer à cache-cache… ça ne demande pas beaucoup de réflexion et ça remplit le cœur de joie et de bonne humeur !

3 – Ne pas considérer la TV comme une baby-sitter.

En ce qui me concerne, je trouve que la TV et les enfants ne font pas bon ménage. La télé, ça fait du bruit, c’est excitant et énervant pour les enfants. D’autant qu’une fois qu’ils ont commencé à regarder un dessin animé, c’est très dur de leur faire comprendre qu’il faut s’arrêter.

Devant la TV, ils sont souvent passifs et si ce n’est pas le cas ils sont surexcités ! Bref, pour moi, la télé c’est à très petites doses, surtout pas en continu et toujours avec un parent. La télé ne doit pas se substituer à vous pour la garde de l’enfant !

D’autant que l’habituer à toujours avoir un brouhaha permanent en arrière-plan, ça n’aide pas pour lui faire comprendre qu’il est possible d’avoir des temps calmes où l’on joue sagement sans hurler dans tous les sens. Ce n’est évidement que mon avis sur le sujet, en toute subjectivité 🙂

2 – Soyez à son écoute

Je pensais, avant la naissance de ma fille, qu’un nourrisson n’avait que peu d’intérêt car ces derniers sont limités en interactions. Mais c’était une vulgaire erreur ! Dès leur plus jeune âge, les enfants sont capables de vous transmettre des messages. Alors, oui, dans un premier temps le contenu du message est très basique « faim » « dodo » « câlin » « je crois que je vais vom… brop baaarrggeuh ».

Mais rapidement, l’enfant acquiert des éléments de langage qui sont, avant tout, non verbaux. Certaines mimiques, certains bruits, certains gestes sont répétés pour exprimer des besoins, désigner des événements, ou réclamer une activité.

Soyez ouvert d’esprit et vous découvrirez que vous pourrez avoir un véritable échange avec votre enfant bien avant qu’il ne sache réellement parler !

1 – Laissez le expérimenter et explorer

Pour terminer cette liste, je voudrais préciser que s’il est important de savoir dire NON ! et qu’il faut édicter des règles, il est aussi primordial de laisser à l’enfant la possibilité d’expérimenter seul.

Faites-lui confiance, il pourrait vous surprendre ! Et puis bon, dire non tout le temps c’est pas marrant. Donnez-lui une marge de manœuvre, soyez un peu cool quoi ! En lui laissant sa chance de monter seul sur le canapé et d’en descendre sans tomber (il faudra lui montrer comment faire quand même), vous lui donner de l’autonomie et ça c’est fondamental !

Sans autonomie, votre enfant sera toujours un bébé, même à 4 ans (ou 25 ans) ! Apprenez-lui à faire seul, laissez-le se tromper et apprendre de ses erreurs !

Pour l’anecdote, l’autre jour ma fille qui vient tout juste d’apprendre à marcher, est tombée en trébuchant sur le palier de la porte d’entrée de la maison. Plus de peur de que de mal, mais surtout elle a bien enregistré que cet endroit est plus délicat. Au lieu de lui prendre la main à chaque fois, je la laisse faire et elle a trouvé toute seule qu’elle pouvait franchir sans encombre la porte en se tenant au mur et en allant doucement. Trop malins les gamins !

Crédit photo (c) © buchachon – Fotolia.com

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