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finger family

Incroyable ! L’information vient de tomber : on ne naît pas parent (si, si c’est vrai !). Mais plus fou encore, on ne devient pas non plus parent de manière instantanée au moment où sa descendance vient au monde. Ah bon ? Bah… Non.

C’est comme le vélo ou le skateboard, ça s’apprend. On commet des erreurs au départ, et progressivement on s’améliore.

Et chaque fois que l’on se retrouve entre parents, on s’échange des conseils, des tuyaux. On se donne des trucs, quoi ! Ce qui marche chez les uns pourrait bien marcher chez les autres, pourquoi pas ?

Dans le lot, il y a toujours des bonnes et des mauvaises idées… il faut savoir trier ! Voici le top 10 des bons conseils vraiment utiles que tout parent encore avec des roulettes devrait connaître avant de se lancer comme des grands !

 

10 – Être Patient

Alors ça, c’est carrément la base ! Si t’es pas patient, t’es pas parent ! Bon, c’est peut-être un brin réducteur, mais c’est vrai. Les enfants, ça passe leur temps à faire des trucs dont les conséquences induisent une action directe de la part des responsables en charge, c’est-à-dire vous, chers parents. Ranger, nettoyer, essuyer, changer, laver, crier, expliquer (pour la 100e fois la même chose), habiller, classer, trier, jeter, encore ranger, consoler, câliner, soigner, donner à manger, laver le sol, moucher, changer des couches pleines de délicates attentions à l’odeur délicieusement infecte… Bref, la liste des choses à faire lorsqu’on devient parent s’allonge considérablement ! Si vous n’êtes pas patient, ne serait-ce qu’un minimum, vous allez péter les plombs. Aussi, si vous doutez de vous, c’est qu’il est peut-être temps de lire ce livre qu’on vous a offert à Noël, il y a quelques années, vous savez « La patience pour les nuls ». Oui, ça peut aider !

9 – Parler normalement à son enfant

Voilà une erreur que tout le monde commet : parler à son enfant à base d’onomatopées  de bruits étranges, de phrases syntaxiquement honteuses et autres raccourcis intellectuels dégradants. On regarde son petit bébé plein d’amour et on lui dit « alors qui c’est le bébé gouzi gouzi rameuh rameuh ! Oh, caca prout ? Gros caca snif snif qui pue beurk ? »

Donc oui voilà ça c’est vraiment ne pas donner de bonnes bases à votre enfant pour l’apprentissage du langage. L’être humain, et pas simplement l’enfant, apprend (quasiment) tout ce qu’il sait par mimétisme. On regarde faire les autres, et on fait pareil jusqu’à ce que l’on ait compris comment ça marche. Partant de là, c’est assez simple de comprendre que si vous voulez que votre enfant apprenne rapidement à parler correctement, il est beaucoup plus efficace (et nettement moins abrutissant) de lui parler normalement. Sujet, verbe, complément !

Ça ne veut pas dire que vous devez parler comme un aristocrate avec un ustensile ménager logé dans le fondement ! Bien au contraire, parlez lui normalement quoi ! Racontez-lui votre journée, demandez lui comment ça s’est passé avec la nounou, posez lui des questions sur son état de santé, sa fatigue, ses envies. Vous n’aurez pas de réponse tout de suite, mais au moins vous lui donner des bases d’apprentissage de qualité !

 

8 – Considérer son enfant comme un être normal

Oui, alors ça c’est un peu la suite du point précédent. Parler normalement à son enfant, ça veut dire accepter que ce petit être trop choupinounou est avant tout un humain avec ses points forts et ses points faibles. Soyez tolérant, et acceptez qu’il puisse avoir ses humeurs et ses moments de folie.

Voilà, c’est tout. C’est un petit conseil, mais d’une grande valeur.

 

7 – Être solidaire avec son co-parent

Vivre seul, c’est assez simple. On ne se pose pas trop de questions, et si on n’a pas envie de parler, de ranger la cuisine, ou de regarder une émission sans intérêt, eh bien on ne le fait pas. Simple, je vous dis !

Vivre à deux, c’est mieux. C’est plus difficile, mais c’est bien plus agréable. On échange, on partage, on communique et ça offre à certains membres du couple la possibilité de se réchauffer les pieds sous la couette (moyennant quoi l’autre partie du couple accepte gentiment de souffrir en silence).

Vivre à trois, c’est génial… mais c’est carrément de la haute voltige. Surtout la première année ! Entre la fatigue, la routine, les pleurs, le stress du nouveau parent, le manque de sommeil et l’absence de communication, la tension entre les deux parents peut se faire vive. Surtout si l’un des deux se sent clairement défavorisé. Et c’est là où je veux en venir, la solidarité avec l’autre est plus que jamais nécessaire à la naissance du premier enfant ! Définissez vos rôles, répartissez-vous les tâches de manière juste et équitable. Chacun doit faire preuve de bonne volonté et de courage pour que même dans les épreuves difficiles, au moins, le soutien que vous vous apporterez soit indéfectible.

 

6 – Savoir dire NON !

Ça, c’est Super Nanny (paix à son âme) qui nous l’a appris. Dire NON ! (avec le doigt) c’est important. Vous devez être ferme, et dire NON ! est la meilleure manière d’y arriver.

Dites NON ! lorsque votre enfant s’apprête à faire une bêtise.

Dites NON ! lorsqu’il ne respecte pas les règles.

Dites NON ! quand c’est nécessaire de dire NON !

Encore que passer de la théorie à la pratique sur ce point précis demande de s’affranchir d’une peur classique, celle du nouveau parent qui se dit que s’il dit trop NON ! il ne sera plus aimé. Heureusement pour vous, un enfant ne se pose pas ce genre de questions. Vous êtes son parent et c’est votre rôle de lui dire quand il ne doit pas faire certaines choses. Ensuite, expliquez lui ce qui ne va pas et pourquoi vous avez dit NON ! Ne soyez pas avare en explications, il aura besoin de comprendre pour ne pas recommencer. Croyez au pouvoir du NON ! C’est vu ?

5 – Édicter des règles… et s’y tenir !

Quoi de pire, dans la vie, que de ne pas comprendre les règles du jeu ? (bon ok, il y a sûrement pire…) Un jour c’est rouge, l’autre c’est blanc. Bref, quand on ne sait pas sur quel pied danser, on est perdu !
Si c’est valable pour les adultes, ça l’est encore plus pour les enfants…

Aussi, si vous avez édicté des règles à la maison (ne pas ouvrir tel tiroir, ne pas mettre les clés dans la bouche, ne pas mettre le pot de Nutella dans la Playstation etc.), soyez ferme et tenez-vous y ! Votre enfant, même s’il est trop choukikinounou essaiera de vous tester pour voir si l’interdiction d’hier a encore valeur légale ce jour et si, à tout hasard, le moratoire injuste et cruel ne serait pas levé. À vous d’expliquer que cette décision unilatérale bien peu démocratique est pour son bien, que c’est comme ça et puis c’est tout.

4 – Chanter des chansons et jouer avec son enfant

Un petit conseil rapide. Il paraît que les parents d’aujourd’hui ne chantent plus de chansons à leurs enfants. Si c’est vrai, c’est bien dommage parce que d’abord chanter c’est sympa ! Et puis ensuite, voir ma fille qui me redemande de chanter pour la 15e fois « Ainsi font font font », ou « Meunier tu dors » pour pouvoir faire la chorégraphie avec ses petites mains, moi je trouve que c’est la meilleure des motivations ! Alors achetez un CD de comptines et apprenez-les par cœur (les connaître approximativement et finir en yahourt sauvage ça marche aussi) et faites chauffer vos cordes vocales !

Tant qu’on y est, un deuxième petit conseil. Prenez le temps, chaque jour, de jouer avec votre enfant. Jouer ça ne veut pas dire sortir le monopoli, c’est juste faire des guili-guili  lui courir après, jouer à cache-cache… ça ne demande pas beaucoup de réflexion et ça remplit le cœur de joie et de bonne humeur !

3 – Ne pas considérer la TV comme une baby-sitter.

En ce qui me concerne, je trouve que la TV et les enfants ne font pas bon ménage. La télé, ça fait du bruit, c’est excitant et énervant pour les enfants. D’autant qu’une fois qu’ils ont commencé à regarder un dessin animé, c’est très dur de leur faire comprendre qu’il faut s’arrêter.

Devant la TV, ils sont souvent passifs et si ce n’est pas le cas ils sont surexcités ! Bref, pour moi, la télé c’est à très petites doses, surtout pas en continu et toujours avec un parent. La télé ne doit pas se substituer à vous pour la garde de l’enfant !

D’autant que l’habituer à toujours avoir un brouhaha permanent en arrière-plan, ça n’aide pas pour lui faire comprendre qu’il est possible d’avoir des temps calmes où l’on joue sagement sans hurler dans tous les sens. Ce n’est évidement que mon avis sur le sujet, en toute subjectivité 🙂

2 – Soyez à son écoute

Je pensais, avant la naissance de ma fille, qu’un nourrisson n’avait que peu d’intérêt car ces derniers sont limités en interactions. Mais c’était une vulgaire erreur ! Dès leur plus jeune âge, les enfants sont capables de vous transmettre des messages. Alors, oui, dans un premier temps le contenu du message est très basique « faim » « dodo » « câlin » « je crois que je vais vom… brop baaarrggeuh ».

Mais rapidement, l’enfant acquiert des éléments de langage qui sont, avant tout, non verbaux. Certaines mimiques, certains bruits, certains gestes sont répétés pour exprimer des besoins, désigner des événements, ou réclamer une activité.

Soyez ouvert d’esprit et vous découvrirez que vous pourrez avoir un véritable échange avec votre enfant bien avant qu’il ne sache réellement parler !

1 – Laissez le expérimenter et explorer

Pour terminer cette liste, je voudrais préciser que s’il est important de savoir dire NON ! et qu’il faut édicter des règles, il est aussi primordial de laisser à l’enfant la possibilité d’expérimenter seul.

Faites-lui confiance, il pourrait vous surprendre ! Et puis bon, dire non tout le temps c’est pas marrant. Donnez-lui une marge de manœuvre, soyez un peu cool quoi ! En lui laissant sa chance de monter seul sur le canapé et d’en descendre sans tomber (il faudra lui montrer comment faire quand même), vous lui donner de l’autonomie et ça c’est fondamental !

Sans autonomie, votre enfant sera toujours un bébé, même à 4 ans (ou 25 ans) ! Apprenez-lui à faire seul, laissez-le se tromper et apprendre de ses erreurs !

Pour l’anecdote, l’autre jour ma fille qui vient tout juste d’apprendre à marcher, est tombée en trébuchant sur le palier de la porte d’entrée de la maison. Plus de peur de que de mal, mais surtout elle a bien enregistré que cet endroit est plus délicat. Au lieu de lui prendre la main à chaque fois, je la laisse faire et elle a trouvé toute seule qu’elle pouvait franchir sans encombre la porte en se tenant au mur et en allant doucement. Trop malins les gamins !

Crédit photo (c) © buchachon – Fotolia.com

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Nicolas

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Nicolas est un papa, Nicolas est un geek, Nicolas est un papa geek ! Mais aussi journaliste, et photographe professionnel.

4 Comments

  1. Merci pour ces conseils de parents très pertinents surtout quand je pense que je deviendrai bientôt papa. Merci et bonne fin de journée.

  2. Pas mal, en même temps, il y a quelques points qui ne sont pas tout à fait exact à mon sens, en sixième point, je pense qu’il est plus efficace de dire « Stop » que « Non » car le stop arrête une action, quand à l’explication, elle doit être à mon sens toujours nécessaire, et ce même pour les règles ( en cinquième point), car dire c’est comme ça et pas autrement ne fera pas forcément sens à l’enfant, ce qui fait sens a une personne, ne le fait pas forcément a une autre et ce qui fait sens a une personne peut faire sens a une autre personne et en même temps d’une autre façon, d’une autre manière.

    1. La règle sera vraiment appliquer lorsqu’elle fera sens à la personne, si elle ne fait pas suffisamment sens elle risque de ne pas être prise en compte.

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