Voilà une vérité difficile à entendre et à laquelle peu de parents sont prêts à faire face : on a les enfants que l’on mérite.

Ne prenez pas mal ce que je dis, ce n’est pas un jugement qui consiste à dire « vos enfants sont des monstres et c’est bien fait pour vous ». Pas du tout.

C’est un constat qui signifie au fond que si vous n’êtes pas prêt à endurer pleinement le rôle de parent, avec tout ce qu’il requiert de sacrifices, de patience, d’éducation, d’amour, etc. vous pourrez rapidement vous retrouver dans une situation très pénible et dont vous ne pourrez blâmer personne d’autre que vous.

À l’inverse, en faisant ces efforts, votre vie de famille sera bien plus agréable (hors maladies et problèmes familiaux, évidemment), et là vous pourrez vous féliciter d’avoir bien rempli votre rôle.

Fais ce que je dis, pas ce que je fais.

Si je vous parle de ce sujet, c’est parce que je constate que les enfants sont beaucoup plus influencés par ce qu’ils voient, ou par ce qu’ils vivent plutôt que ce par ce qu’on leur dit… Et même si on le répète dix mille fois.

Vous avez déjà fait certainement ce constat vous-même en voyant votre enfant reproduire un geste, une attitude, une parole qui est la vôtre.

Le problème, c’est que de nombreux parents n’ont pas compris que le plus grand modèle pour leurs enfants, c’est eux-mêmes.

Par conséquent, la méthode pédagogique qui consiste à dire « fais ce que je dis, mais ne fais pas ce que je fais » est d’une redoutable contre productivité !

Vous voulez que votre enfant ne dise pas de gros mots, ne soit pas violent, ne regarde pas trop la télé ? Alors assurez-vous que vous ne le faites pas vous-même en sa présence (ou jamais, en ce qui concerne la violence).

Par exemple, vous ne pouvez pas interdire à un enfant de frapper son petit frère alors que lui-même, comme punition, a reçu des claques ou des fessés. Il ne comprendra pas le message, manquera de repère et sera probablement en dérive toute sa vie.

Pire, devenu adolescent, il doutera du bien-fondé de votre parole puisque toute sa vie vous, le référent ultime, celui qui lui a donné les clés pour comprendre le monde, aura agi en totale contradiction entre ce qui est demandé et ce qui est fait.

Lorsque les parents ne remplissent pas leur rôle, qui consiste à guider son enfant en lui donnant de solides repères et un amour inconditionnel, alors ils leur manquent la base essentielle qui leur permet de faire des choix sains dans leur vie et d’éviter les pièges.

Un calme relatif

Soyons réalistes, nous aimerions que nos enfants soient calmes, mais cet un état qui n’existe pas chez eux. Les enfants ne sont jamais totalement calmes, à jouer dans un petit coin sans faire de bruit. Ils courent, ils sautent, ils chantent, ils dansent, bref c’est toujours un peu la foire… et c’est bien normal !

Ceci dit, il y a une différence entre le jeu et la surexcitation ! Pour éviter que ça ne dégénère et que votre enfant accepte aussi les moments de calme, il faut absolument contrôler son environnement et son alimentation. Si chez vous, la télé est toujours allumée, qu’il y a des écrans partout, des jouets qui font de la lumière et du bruit, en gros si c’est un vacarme en permanence, votre enfant sera déchaîné du matin au soir !

Par ailleurs, s’il boit des sodas, et notamment du coca, il sera plus chargé en caféine que s’il buvait du café toute la journée ! La caféine sur le corps d’un adulte est déjà un excitant, alors imaginez les effets sur le corps d’un enfant ? C’est terriblement puissant ! Ne vous étonnez pas qu’ils soient incontrôlables… Alors, à choisir, donnez de l’eau à boire à vos enfants, c’est la seule boisson dont ils aient réellement besoin.

Soyez le parent dont vos enfants ont besoin

Vous aurez donc compris que le message de fond de cet article est de vous inciter à devenir les parents modèles dont vos enfants ont besoin, et que cela nécessite de faire des efforts.

Vous n’avez pas besoin d’être parfait, personne ne l’est, mais de donner le bon exemple.

Lorsque votre enfant est en votre présence, soyez poli, dites bonjour, s’il vous plait, au revoir, merci. Traitez les gens avec respect, n’utilisez pas de gros mots et enfin restez curieux et attentif aux petites choses de la vie.

En gardant cet état d’esprit positif en tête, vous ne pouvez pas échouer, et il ne fait aucun doute que votre vie de famille sera agréable car, après tout, on a les enfants que l’on mérite 🙂

Note : Cet article peut sembler moralisateur, c’est vrai. Pourtant, je ne cherche pas à juger, simplement à faire passer un message qui n’est pas toujours évident : adoptez l’attitude que vous attendez de vos enfants ! Ah et puis, aimez-les, et ne cédez pas aux caprices. Merci pour eux !

Je ne veux pas faire mon vieux schnock d’entrée de jeu, mais je me souviens du temps où les blogs n’étaient vraiment que ce qu’ils prétendaient être, c’est à dire des weB-LOG, des journaux, tout sauf intimes, en ligne.

J’ai eu un de ces blogs et il est d’ailleurs toujours en ligne : manzin.joueb.com. Il sent bon la nostalgie et les fautes d’orthographes. Mais surtout, quand on le compare à ce qu’il se fait aujourd’hui, on dirait vraiment un genre de carnet intime.

Les blogs de nos jours sont des blogs d’experts, hypers spécialisés, où chacun parle de son domaine de compétence sans trop s’attarder sur d’autres sujets. On peut parler de soi, mais toujours en lien avec ce côté expert. Car le blogueur d’aujourd’hui est un phare dans la nuit, une bouée de secours pour l’internaute en quête de savoir. Le blogueur est investi d’une mission : informer et conseiller ses visiteurs sur les bonnes pratiques ou les bons outils gravitants autour de son domaine de compétence.

C’est pour cela que l’on appelle un blogueur populaire un influenceur.

Voici la définition de ce terme :  » Un influenceur ou influencer est un individu qui par son statut ou son exposition médiatique peut influencer les comportements de consommation dans un univers donné. »

Cette petite phrase en dit long. Le blogueur, en promulguant ses conseils permet d’influer sur les ventes d’une marque au détriment des autres. Et ça, les marques justement l’ont bien compris.

Au risque de jeter un pavé dans la marre, vous devez savoir que dès qu’un blog prend un peu d’ampleur, il est rapidement sollicité par les marques pour réaliser des placements de produits.

Rares sont les blogueurs qui vivent uniquement de leur site internet. Bien souvent ce sont des gens « normaux » avec un job le jour, et un blog la nuit. Aussi, pour ces gens-là, ce faire accoster par une marque qui leur propose de tester des produits, c’est souvent une aubaine. Je ne veux pas leur jeter la pierre, mais bien des blogueurs sont prêt à troquer un peu de leur influence contre des produits et des faveurs.

En fait, ce qui me dérange le plus, c’est que les marques font des blogueurs une arme de communication supplémentaire. Vous avez la pub à la tv, la pub sur internet, la pub dans les magazines… et les produits sur les blogs.

Le deal est rarement explicite, mais lorsqu’une marque contacte un blogueur pour lui envoyer un produit, il est tacitement accepté que ce dernier fera un article sur le sujet.

On m’a proposé cet exercice et je ne l’accepte que si la marque est en phase avec ma façon de fonctionner, c’est-à-dire que je dirais réellement ce que je pense et non pas ce qu’elle veut que je dise.

Car à quoi bon avoir un espace de parole indépendant si c’est pour devenir un outil de communication, un genre de lobbying qui n’en porte pas le nom et qui est pourtant hyper efficace.

Alors voilà, c’est décidé, à partir de maintenant ne m’appelez plus influenceur. Je ne veux plus de ce terme, je suis un conscientiseur !

Moi aussi j’ai le droit de faire des néologismes, y a pas de raison.

Le but de ce blog n’est pas de vous influencer à acheter tel ou tel produit, mais d’ouvrir votre conscience sur des problématiques, des réflexions, etc.

Je veux que vous puissiez réfléchir par vous même, que vous ayez les ressources de voir et comprendre une situation dans son ensemble et de prendre vos propres décisions.

En clair, je ne veux pas être à la botte des marques et seule ma liberté de parole m’importe.

Aussi, ne m’appelez plus influenceur, et rejoignez-moi dans le nouveau club des blogueurs conscientiseurs !

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