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Au cas ou vous ne le sauriez pas encore, en plus d’écrire de superbes articles ici même, j’ai le plaisir d’être journaliste pour le magazine Phototech, mais aussi photographe professionnel sur paris. Deux activités qui sont évidemment liées l’une à l’autre. Pourquoi j’en parle ? Eh bien, d’abord pour me faire un petit coup de promo, mais surtout parce que j’ai eu la chance de me voir confier en exclusivité le tout nouvel objectif de chez Lomo, le PETZVAL ! Je lui consacre un article dans Phototech, mais comme j’ai beaucoup plus de place ici, eh bien j’en rajoute une couche ! Mais, il faut dire que le petit objectif doré vaut bien ça…

Le petzval monté sur un Nikon D700
Il est beau, le Petzval !

 

DSC_0387C’est lui, là haut, le Petzval, un objectif artistique qui n’est pas là pour faire plaisir aux mordus de technologie, de perspectives respectées, d’automatismes et de discrétion. Le Petzval ne vous offrira rien de tout cela, c’est un morceau de laiton d’1 kilo qui ne sait faire qu’une chose : des portraits comme vous n’en n’avez jamais vu ! Pourquoi ? Comment ? Grâce à sa bokeh (la zone de flou derrière le sujet) qui part en spirale. Cet effet unique permet de concentrer le regard toujours au centre de l’image, qui lui est bien net. Par conséquent, cela donne à votre sujet une impression de très forte présence dans l’image ! L’effet est saisissant… Voyons dans le détail de quoi retourne le bestial.

L’histoire (rapide) du Petzval

Pour faire vite, le Petzval tire son nom de son inventeur Joseph Petzval, qui donna vie en 1840 au premier objectif photographique lumineux de l’histoire de la photo, le Petzval (donc). Vous n’y étiez pas, et moi non plus, mais il paraît qu’à l’époque les gens étaient comme des petits fous devant cet objectif et que Joseph Petzval aurait été nommé Steeve Jobs des objectifs par le magazine Times de l’époque.
Toujours est-il que 174 ans plus tard, c’est le groupe Lomography qui décide de donner une seconde vie à cet objectif mythique, et cela se fait via une campagne Kickstarter impressionnante puisque ce sont pas moins de 3300 personnes qui ont participé au projet pour un budget avoisinant les 1,4 million de dollars ! Crazy ! Avec cet argent en poche, la production a rapidement débuté et j’ai donc eu l’un des tout premiers exemplaires européens en main. Privilège !

Soyons technique un moment

Le Petzval est un objectif entièrement manuel, vous n’y trouverez aucun moteur, stabilisateur, mode macro ou autre. Ici, tout repose sur le talent du photographe et sa capacité à tirer le meilleur du matériel. La mise au point est donc manuelle, via une petite molette sur le côté et l’ouverture du diaph se fait par lamelles interchangeables.

Les lamelles de diaphragme du Petzval
Les lamelles de diaphragme du Petzval

Si la technique photo ce n’est pas trop votre délire, laissez-moi vous expliquer. Le rôle d’un objectif est de conduire la lumière depuis le sujet vers le capteur ou la pellicule de l’appareil photo. Mais la lumière n’est pas toujours à la même intensité et pour que la photo ne soit pas complètement noire ou complètement blanche, il faut se servir d’un diaphragme pour contrôler l’exposition. Dans les objectifs classiques, le diaph est un enchevêtrement de lamelles qui se comportent comme la pupille de l’œil et est contrôlé par une bague présente sur l’objectif. Or ici, il n’y a pas de bague, et pas de mécanique interne ! L’ouverture ou la fermeture du diaph se fait en remplaçant les lamelles qui offrent des diamètres plus ou moins grands, allant du très lumineux F/2.2 au très sombre F/16.

Une ouverture à F/2.2, cela permet de faire des photos lorsque les conditions de luminosité sont très faibles, mais la conséquence c’est que l’image ne sera nette que sur une très faible profondeur. On obtient alors un sujet net sur un fond flou, et cet effet est très prisé pour le portrait. La force du Petzval c’est que ce flou est caractéristique de l’objectif car il part en spirale.

On voit que l'arrière-plan tourne en spirale, c'est l'effet Petzval.
On voit que l’arrière-plan tourne en spirale, c’est l’effet Petzval.

Pour voir des photos exemples du Petzval, regardez la galerie en bas de cet article. Mais sinon, regardez simplement la photo ci-contre. On voit clairement que l’arrière-plan semble effectuer une rotation derrière la tête de la statue. Cet effet est fascinant et il donne aux portraits une dimension particulière. Ce tourbillon de bokeh permet vraiment de concentrer le regard au centre de l’image, c’est-à-dire sur votre sujet !

Ça ne fonctionne pas à tous les coups, il faut que l’arrière-plan se prête bien au jeu. Un fond uni comme un ciel bleu ou un mur blanc donnera une photo classique. En revanche, une tapisserie à motif sera l’arrière-plan idéal !

Prise en main

Pour tester ce délicieux objectif, j’avais convenu d’un rendez-vous avec une pas moins délicieuse jeune fille afin de pouvoir faire de sympathiques portraits. Hélas, je me suis vu poser un Roger Rabbit en bonne et due forme.

N’étant pas du genre à céder à la panique, je me suis donc rabattu sur les statues du jardin des Tuileries qui, elles, étaient présentent même si on n’avait pas rendez-vous. Aussi, je m’excuse par avance pour le côté un peu classique et aléatoire de ces prises de vues. Bref, toujours est-il que j’ai pu tester le Petzval en situation réelle et voilà ce que j’en pense.

Premièrement, niveau discrétion, avec un objectif doré qui brille plus que le soleil, c’est raté. Mais on n’est pas là pour être discret avec ce genre de matos, donc ça va. La mise au point manuelle est très agréable parce que contrairement aux objectifs classiques, elle se fait via une petite molette sur le côté qui permet d’être très précis sans pour autant faire trembler l’appareil ni fatiguer le bras. De plus, en maintenant cette molette pendant la prise de vue, on gagne en stabilité, ce qui est une bonne chose. DSC_0276

Mauvais point, en revanche, pour les lamelles de diaph, je trouve le principe rigolo sur le papier mais vraiment pas du tout pratique à l’usage. On perd un temps considérable à changer de lamelle, sans parler du fait qu’on risque de les perdre facilement ou des les abîmer. Mais surtout, il y a une fente dans l’objectif par laquelle on fait rentrer les lamelles qui permet permet également de faire rentrer des tonnes de poussières. Donc, ok pour faire comme à l’époque, mais là je crois qu’une bague de diaph aurait été plus fonctionnelle.

DSC_0264Le Petzval existe en deux montures, Nikon et Canon. Il va sans dire que vous devrez utiliser vos boîtiers en mode manuel car le réglage de l’exposition ne pourra se faire automatiquement à cause des lamelles. Ce qui n’est pas un problème, il faut un peu tâtonner mais on s’en sort. Sa focale est de 85 mm, et sa distance minimale de mise au point est d’un mètre, ce qui est parfaitement normal.

En conclusion

Pour conclure, je pense que le Petzval est un excellent objectif pour les portraits… et seulement pour les portraits. Il me paraît impensable de l’utiliser en situation réelle de reportage avec une lumière qui serait continuellement en train de changer. La mise au point manuelle ne permet pas de suivre un sujet en mouvement, bref… le Petzval ne sait faire qu’une chose, mais il l’a fait vraiment très bien ! Avec lui, vous serez le boss des portraits en extérieur et en lumière naturelle, un défi pas simple que le Petzval relève avec brio.

Si les 549 euros que coûtent l’objectif ne vous rebutent pas, et que vous cherchez à donner un cachet unique à vos portraits, alors c’est sans conteste l’objectif qu’il vous faut !

Tags : appareil photolomographyobjectifpetzvaltesttest petzval
Nicolas

The author Nicolas

Nicolas est un papa, Nicolas est un geek, Nicolas est un papa geek ! Mais aussi journaliste, et photographe professionnel.

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